Cette requête originale m’a été transmise d’un passionné de son jardin qui a ajouté « Mes plantes ne peuvent pas être remplacée, mon allée : si ».
Du point de vue de l’amoureux de la nature, que je suis, c’est une phrase que j’aimerais entendre plus souvent.
C’était avec un grand sourire que j’ai continué à prendre note.
Cette situation est arrivée, lorsque je devais rédiger le cahier de charge pour son élagage; c’était une information importante pour la gestion des coupes des branches.
Souvent, pour des facilités logistiques, les branches sont jetées au pied de l’arbre, les dégâts sont inévitablement les plantes qui sont aux alentours.
Nous ne prenons pas assez en compte les plantes qui sont présentes ; elles sont pourtant là depuis un certain temps et elles cohabitent ensemble.
En effet, au lieu de détruire la végétation, et si nous choisissons de détériorer un chemin ?
Le jardin se porterait sûrement mieux, un chemin se répare rapidement, de plus, le minéral a une plus grande tolérance de choc.
Malheureusement, la tendance reste la suppression du végétal au profit du minéral.
Il est plus courant de remplacer la flore détruite, car on oublie souvent de compter le temps de maturation, les qualités esthétiques et le biotope créé.
De nouvelles plantes modifieront tout ce travail.
Si la situation manque de zone minérale dans les alentours, il reste d’autres solutions alternatives ; comme le déplacement temporaire ou définitif des plantes les plus importantes ou utiliser des techniques de rétention.
Détruire le végétal doit devenir le dernier recours et non plus la première pensée.
En donnant plus de considération au végétal, en leur donnant l’attention comme d’autres êtres vivants le mérite et non pas comme des objets que l’on peut se débarrasser facilement, comment notre perception pourra évoluer ?
Personnellement, je pense, qu’il est temps de changer notre perception, la nature ne se répare pas.
